Quelles sont les plantes « portant malheur »

Les plantes occupent une place spéciale dans nos maisons. Elles apportent de la verdure, purifient l’air et ajoutent une touche de beauté à notre intérieur. Pourtant, certaines plantes sont perçues comme porteuses de malchance selon des croyances anciennes, particulièrement en lien avec des philosophies comme le Feng Shui et le Vastu Shastra. Mais est-ce vraiment le cas, ou s’agit-il simplement de superstitions ? Découvrons ensemble quelles plantes sont considérées comme malchanceuses et les raisons derrière ces croyances.

femme qui choisit entre deux pots de plantes

Les racines des superstitions

Les superstitions liées aux plantes ont des racines profondes dans les traditions anciennes, notamment dans des philosophies orientales comme le Feng Shui, qui se concentre sur l’équilibre des énergies, ou le Vastu Shastra, un système similaire originaire de l’Inde. Selon ces croyances, certaines plantes peuvent perturber l’énergie de notre environnement, provoquer des tensions ou même attirer la malchance. Si ces idées ne sont pas fondées sur des preuves scientifiques, elles restent néanmoins très influentes dans de nombreuses cultures.

Les plantes considérées comme porte-malheur

Voici une sélection de plantes souvent associées à des présages de malheur :

Le Bonsaï

Bien que les bonsaïs soient magnifiques et populaires en décoration, ils sont considérés comme porteurs de malchance dans le Feng Shui. En effet, ces arbres miniatures symbolisent une croissance entravée, ce qui peut être interprété comme un blocage dans les domaines de la carrière ou de la vie personnelle. Le fait d’avoir un bonsaï à la maison pourrait donc être perçu comme un signe de stagnation.

Les cactus

Les cactus, avec leurs épines piquantes, sont souvent vus comme des plantes malchanceuses. Selon le Feng Shui, leurs épines dégagent une énergie négative, ce qui pourrait créer un environnement stressant ou nerveux. Bien qu’ils soient parfaits pour les extérieurs, il est conseillé de les éviter à l’intérieur, notamment près des entrées, car ils pourraient empêcher la circulation de l’énergie positive.

L’hortensia

Bien que ses fleurs soient magnifiques et très appréciées, l’hortensia est souvent associé à la solitude et à la tristesse dans certaines cultures. En Feng Shui, il est déconseillé d’en avoir à l’intérieur de la maison, car cette plante symbolise l’isolement émotionnel et pourrait attirer des vibrations négatives.

Le cactus de Noël

Cette plante à fleurs rouges, bien qu’esthétique, n’est pas bien vue dans certaines traditions. Elle est parfois liée à des énergies perturbatrices et à des événements malheureux, surtout lorsqu’elle est placée dans des endroits très fréquentés de la maison.

Le tamarinier et le myrte

Ces deux plantes sont perçues comme des abris pour des esprits maléfiques dans certaines traditions. Le tamarinier, en particulier, est associé à des énergies négatives et à des conflits. En Inde, il est conseillé de ne pas avoir un tamarinier à proximité de la maison pour éviter ces influences.

Le Pothos (Plante serpent)

Bien qu’elle soit populaire dans de nombreux foyers en raison de sa facilité d’entretien, la plante de Pothos est parfois considérée comme un « vampire énergétique ». Elle absorbe autant l’énergie positive que négative, et lorsqu’elle est en excès dans une maison, elle pourrait perturber l’équilibre énergétique de l’espace.

Les plantes mortes ou en décomposition

Dans toutes les cultures, une plante morte ou en mauvais état est un signe de malchance. Si une plante perd sa vitalité, cela pourrait être interprété comme un signe de mauvaises énergies ou de déclin dans votre environnement personnel. Il est donc important de se débarrasser des plantes fanées et de maintenir un jardin intérieur sain et florissant.

Pourquoi ces plantes portent-elles malheur ?

La plupart des superstitions autour des plantes portent sur leur forme, leur aspect ou l’énergie qu’elles dégagent. Par exemple, les cactus, avec leurs épines acérées, sont perçus comme une forme de défense et de résistance, ce qui peut être interprété comme une source d’agressivité ou de stress dans un espace intérieur. De même, des plantes comme le bonsaï sont vues comme un reflet d’une croissance contrariée, une image qui pourrait suggérer des blocages dans la vie d’une personne.

Certaines plantes sont également évitées en raison de leurs associations culturelles. Les fleurs blanches, par exemple, sont souvent liées à la mort et aux funérailles dans de nombreuses cultures, et sont donc perçues comme malchanceuses si elles sont placées dans des espaces de vie. De même, les plantes grimpantes peuvent être perçues comme envahissantes et créer un déséquilibre énergétique si elles ne sont pas contrôlées.

Comment neutraliser l’effet des plantes malchanceuses ?

Il existe des moyens de contourner ces croyances et de neutraliser les effets négatifs perçus. Par exemple, certains experts en Feng Shui recommandent de placer ces plantes près des fenêtres ou des portes pour que leur énergie négative soit rapidement évacuée de l’espace. D’autres suggèrent de les entourer de plantes considérées comme porteuses de bonnes énergies, comme le bambou porte-bonheur ou les lys de paix, afin de rétablir l’équilibre.

Alternatives porte-bonheur

Si vous souhaitez remplacer les plantes malchanceuses par celles qui apportent chance et prospérité, il existe plusieurs choix populaires :

  • Le bambou porte-bonheur : cette plante est considérée comme un puissant symbole de chance et de prospérité, selon le Feng Shui.
  • Le lys de la paix : en plus de purifier l’air, cette plante est réputée pour favoriser un environnement serein et harmonieux.
  • Le basilic : en plus de ses vertus culinaires, il est vu comme une plante qui apporte protection et chance dans le foyer.
  • La plante de jade : aussi connue sous le nom de « plante d’argent », elle est censée attirer la richesse et le succès.

Plantes malchanceuses : croyances et équilibre énergétique

Les plantes malchanceuses, selon les croyances du Feng Shui, du Vastu Shastra et d’autres traditions, sont perçues comme influençant négativement l’énergie d’un espace. Cependant, il est essentiel de se rappeler que ces superstitions sont basées sur des croyances culturelles et ne reposent pas sur des faits scientifiques. Si vous aimez certaines de ces plantes, il est toujours possible de les intégrer dans votre décor, à condition de les placer judicieusement. Au final, l’énergie d’un espace dépend avant tout de l’intention que vous y mettez et de la manière dont vous entretenez votre environnement. Choisissez vos plantes en fonction de ce qui vous fait sentir bien et apportez-leur les soins nécessaires pour qu’elles prospèrent !

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