La jardinière accueille une variété de fleurs, de plantes, d’herbes aromatiques et d’arbustes. Plus qu’un simple support pour vos végétaux, elle remplit aussi une fonction esthétique. Il est donc primordial de bien choisir le contenant adéquat afin de végétaliser les espaces extérieurs dans les règles de l’art.
Table des matières
Les particularités et les besoins des plantes
Le choix d’une jardinière dépend avant tout des caractéristiques des plantes qu’elle va accueillir et de la taille de la motte. L’objectif est d’offrir l’espace dont les végétaux ont besoin pour être à l’aise et se développer correctement. Prenez donc le temps de vous renseigner sur la longueur de la racine de la plante souhaitée une fois arrivée à maturité. Évitez tout de même de voir trop grand. Un végétal de petite taille placée dans un contenant relativement profond favorise l’humidité excessive du sol.
Les rosiers, les tournesols, les tomates et les arbustes cherchent l’eau et les nutriments dont ils ont besoin au niveau des couches inférieures du sol. Un bac d’au moins 30 à 40 cm de profondeur sera indispensable pour leur croissance. Les laitues, les herbes aromatiques, les fraises et les pensées à racines superficielles ne demandent qu’une profondeur de 20 à 25 cm.
Bien entendu, la variété des plantes ainsi que les mélanges que vous souhaitez mettre en place ont aussi une influence sur le choix de la jardinière. Si certaines d’entre elles sont en mesure de se développer côte à côte sans s’entremêler, d’autres exigent davantage d’espace. À titre indicatif, une largeur de bac d’au moins 40 cm est nécessaire pour un seul et unique rosier.
La hauteur de la plante détermine celle de la jardinière. Pour des raisons de stabilité, assurez-vous que l’ensemble reste harmonieux. Le bac doit représenter en moyenne le quart de la hauteur d’une plante mesurant jusqu’à 150 cm.
La forme
La jardinière rectangulaire en bois est relativement courante. Sa forme étirée sur la longueur offre suffisamment d’espace pour une variété de plantes, y compris les compositions colorées. Ce modèle fait également office de brise-vue en protégeant l’intimité d’un coin repas, d’une terrasse ou d’une piscine.
La jardinière ronde n’est autre qu’un grand pot de fleurs. Elle est plutôt destinée aux points centraux du jardin et aux arrangements floraux relativement denses. En jouant sur la hauteur des bacs et en mixant les formes, vous créez une impression de dynamisme.
La jardinière se décline également dans une version pour balcon. Contrairement au modèle classique à poser directement sur le sol, ce format s’accroche directement à la rambarde à l’aide d’un support. Aujourd’hui, de plus en plus de fabricants produisent des balconnières à cheval. Les modèles suspendus apportent de la verticalité et permettent de profiter pleinement de l’espace disponible, sans encombrer.
N’oubliez pas non plus l’espace disponible. Bien que le coin de verdure soit agréable à admirer, il est tout de même conseillé de ne pas encombrer la terrasse ou le balcon. La circulation doit être fluide.
Les matériaux
Contrairement à ce que l’on pense, la sélection des matériaux ne se limite pas à la fonction esthétique, mais dépend en grande partie des besoins de la plante et des exigences en termes d’entretien. Si certaines matières favorisent la rétention d’eau, d’autres ont la particularité de retenir la chaleur.
La terre cuite
Naturelle, la terre cuite est un incontournable des jardins méditerranéens. Elle apporte une touche à la fois classique et ensoleillée à la décoration des espaces extérieurs. Particulièrement poreuse, cette matière laisse circuler l’air et l’humidité. Elle convient ainsi aux plantes dont le substrat se régule de façon naturelle. En revanche, en cas de forte chaleur et de sécheresse, elle exige des arrosages plus fréquents. De par ses propriétés isolantes, la terre cuite est en mesure de contrôler les variations de température dans le terreau. Son principal inconvénient réside dans son poids. Les manipulations et les déplacements sont limités.
Le bois
Le bois est apprécié pour son côté naturel et chaleureux. À l’instar de la terre cuite, cette matière est également un bon isolant thermique. Elle protège les racines des changements de température brusques, tout en conservant une certaine humidité. Aujourd’hui, la majorité des jardinières en bois bénéficie d’un traitement en autoclave afin d’optimiser leur résistance à la pluie, au gel et à la sécheresse. Par ailleurs, il est tout de même nécessaire de les surélever légèrement avec des cales pour éviter les dommages provoqués par l’accumulation d’humidité. Le trop-plein d’eau passera facilement. Un lit de gravier est même conseillé pour le drainage de l’eau de pluie.
Le plastique
Les jardinières en plastique sont parfaitement accessibles sur le plan financier. De plus, le choix des couleurs et des formes est particulièrement vaste. Les possibilités en termes de design sont infinies, pour ne citer que les bacs lumineux. Pour profiter d’une qualité supérieure, laissez-vous séduire par les modèles en polypropylène légers et robustes ou les versions en résine à l’allure chic et élégante. Insensible au gel, le plastique est également imperméable. Il convient ainsi aux plantes qui exigent un sol constamment humide.
Le béton
Les jardinières en béton offrent un style brut et industriel. Relativement lourds, ils garantissent la stabilité de vos petits arbres. Sachez toutefois que ce type de contenant se pose à un emplacement fixe. Une fois installé, il ne pourra plus être déplacé. Ses avantages sont nombreux. Outre la résistance aux conditions climatiques et aux agressions extérieures, la matière ne demande aucun entretien. Il s’agit également d’un excellent isolant thermique. Des trous de drainage sont toutefois nécessaires pour éviter la rétention d’eau.